Bienvenu à Bras au cœur de la Provence Verte

Bras – charmant petit village médiéval niché dans les vallons et collines boisés de l’arrière-pays varois, à mi-chemin entre les Gorges du Verdon et la Méditerranée.

Laissez-vous raconter l’histoire mouvementée de ce patelin pittoresque en un chapitre ramassé et captivant.

 

Bras au cœur de la Provence Verte est un beau et rude village, accroché sur sa colline, dont il ne faut surtout pas manquer, quand on l’évoque, de faire sonner le « S » final, pour que son nom claque comme un drapeau.

La vie s’y écoule paisible, troublée seulement par le vrombissement des voitures qui musardent loin des autoroutes et routes encombrées.

Comme dans la plupart des villages de Provence (et même de France), il ne subsiste plus que quelques commerçants, quelques artisans et quelques paysans. Mais il y a toujours beaucoup d’anciens Brassois qui accueillent ceux qui viennent chercher, ici au cœur de la Provence Verte, à l’écart de la ville trépidante, le calme et la paix, séduits par le charme des collines et de la plaine fertile qu’arrose le Cauron, grossi par les mystérieux et profonds gours bénis dont l’eau, aux reflets bleutés, sourd en abondance des profondeurs de la terre.

Parcourant ses rues (qui affichent souvent le nom des gloires républicaines laïques du début du XXème siècle), escaladant les abruptes pentes de la colline où les derniers vestiges du vieux village disparaissent sous la végétation, musardant sous les platanes des Allées, admirant l’austère chapelle des Templiers, si bien restaurée, on ne peut oublier qu’ici, chaque pierre, chaque rue, chaque maison sont enracinées dans l’histoire de cette terre. Dans ces lieux, depuis la plus haute antiquité, de générations en générations, les hommes ont trimé dur et souffert. Ballotés par les conflits entre propriétaires terriens, décimés par les guerres militaires ou civiles, ils ont aussi été secoués par les révolutions ou impliqués dans des résistances : au coup d’état de Napoléon III, il y a un siècle et demi, ou à l’occupant nazi, lors de la dernière guerre mondiale. Cependant, ils ont aussi aimé, dansé, chanté, fait la fête et vécu des heures joyeuses sous le soleil radieux de la Provence.

 

 

 

Bras au coeur de la Provence Verte

Bras au coeur de la Provence Verte

 

 

 

 

Un peuplement très ancien.

L’eau en abondance sur son territoire explique la présence des hommes dès les temps préhistoriques.

Les plaines du Cauron et de l’Argens (le confluent se situait tout près du village actuel), les nombreuses sources et notamment celles des « gours bénis » favorisent la chasse, les cultures et l’élevage.

Le nom de BRAS aurait vraisemblablement pour origine le nom celte de « brac » qui signifie « Trou d’eau » en référence, sans doute, à la présence des gours bénis et d’une vaste zone marécageuse qui s’étendait jusqu’au « tombereau ».

Les hommes vivaient sur les hauteurs et dans les cavernes. La colline du       « Déffends » qui culmine au « signal » à 578 m présente les vestiges d’oppidums celto-ligures et plusieurs « garagaï » (cavernes naturelles).

 

 

 

La période romaine.

Durant plusieurs siècles, les romains investissent ce territoire qu’ils vont considérablement remodeler, notamment par la mise en valeur des plaines drainées et le captage des principales sources. Plus de cinquante implantations agricoles ont pu être recensées. Deux grandes villas y étaient érigées : l’une située dans la plaine du « Débat » au sud du village a disparu; une autre, à la limite de la commune de Tourves (quartier Muscapeau) présente encore aujourd’hui des vestiges remarquables. À proximité de la voie « aurélienne » (la RN7), elle occupe près de 500 m2 au sol. On peut découvrir qu’elle était équipée d’un confort étonnant : salle de bain, chauffage central, piscine, solarium…

L’essentiel du réseau de chemins ruraux actuels date de cette époque. Plusieurs « calades » sont encore visibles ainsi que des vestiges de canalisations, d’aqueduc (plaine du Débat).

Le pont de « San Sumian » sur les gorges de l’Argens reliait le village à Brue-Auriac et Barjols. Avec céréales dans la plaine, vignes et oliviers sur les coteaux, le village est prospère durant plusieurs siècles.

Un fait « historique » reste attaché à cette période : la bataille de Pourrières au pied de la montagne Sainte Victoire. Les légions romaines du général Marius Casuis sont cantonnées à Bras avant l’affrontement avec les hordes teutoniques en 102 avant J.C. Celles-ci sont anéanties…  et l’invasion en direction de Rome stoppée.

 

 

Bras au cœur de la Provence Verte

Bras médiéval.

Toutefois, les invasions « germaniques » auront raison de la civilisation romaine qui perdura jusqu’au IVème siècle de notre ère.

Le nom de Bras (castrum de BRAZ ou BRACCIO) se rencontre pour la première fois dans un écrit du début du XIème siècle découvert dans une charte du cartulaire de Saint Victor de Marseille, un « Pons de BRAZ » y figure comme témoin en 1015.

Ce même seigneur et sa femme Belda, à l’approche de l’an 1000 (qui devait marquer la fin du monde) firent don de l’église et de son baptistère à l’abbaye de Saint Victor « en rémission de leurs pêchés ».

Une bourgade fortifiée occupait la colline Saint Pierre, quelques « remparts » subsistent aujourd’hui.

Elle restera jusqu’au XVIème siècle l’emplacement principal du village. Les petites maisons bâties « à la romaine » s’incrustaient dans les anfractuosités des rochers. Le donjon seigneurial se dresse au nord de la colline. Pour une raison inconnue, l’église est érigée en dehors des remparts sur la colline sud.

 

La commanderie templière de Bras.

C’est à cette époque (XIIème siècle) que l’ordre des Templiers s’implante durablement et fortement sur le territoire de la commune, à l’ouest du village relativement à l’écart mais à proximité de la rivière et des gours bénis.

Un importante commanderie va se développer. Elle compte parmi les 15 plus grandes de Provence et la deuxième en importance sur le département du Var. Elle contrôle plusieurs commanderies voisines (Brignoles, Saint-Maximin, Châteauvert, Brue-Auriac, Le Val, La Roquebrussanne). Vers 1220, une chapelle est érigée : un magnifique exemple de chapelle romane provençale. Longtemps menacée de disparition, elle est aujourd’hui admirablement restaurée et abrite une exposition permanente qui retrace l’histoire de la commanderie de Bras et de l’ordre des Templiers dans le Var et en Provence.

De nombreux paysans et bergers du village travaillent pour la commanderie.

Les plaines du Cauron et de l’Argens sont « assainies » et font prospérer les cultures et l’élevage destinés au ravitaillement des guerriers des croisades.

Après la dissolution de l’ordre du Temple par Philippe le Bel, c’est l’ordre des Hospitaliers qui devient propriétaire de la commanderie. Sa vocation « caritative » auprès des indigents et des lépreux réduit son activité économique. Plus tard c’est l’ordre de Malte qui prendra le relais jusqu’à la Révolution.

Le quartier gardera le nom de « quartier de l’Hôpital » (en raison de la longue présence des Hospitaliers).

 

 

Provence Verte

 

La Période des grands malheurs… et du renouveau.

Du XIIIème siècle au XVIème siècle, période assez méconnue, le village se structure mais connaît plusieurs épisodes « douloureux » : invasions diverses, guerres seigneuriales, épidémies, pillage des routiers et des grandes compagnies.

Les guerres de religion achèveront la ruine de la bourgade de Bras (dont le seigneur avait choisi la cause de la Réforme). En 1589, Hubert de Vins détruit totalement le castrum  seigneurial ainsi que le village pour se venger « des injures particulières reçues ».

Il fut en partie reconstruit sur le versant sud de la colline et s’étendit sur la colline (autour de l’église) et sur les axes routiers en direction de Saint-Maximin, Barjols et Brignoles. Le château seigneurial et les maisons situées au nord de la colline ne furent jamais reconstruits.

Désormais, la demeure du seigneur est édifiée au bord du Cauron, à l’emplacement actuel de la place des Allées. Le pigeonnier se dresse à proximité et apporte une nourriture très appréciée.

Les archives écrites de la commune remonte à cette période de la « Renaissance ». On y découvre que le village a gagné une certaine autonomie. Il obtient le signe de son affranchissement : son blason actuel (6 bandes horizontales noires et or).

Un « consul » de 6 personnes désignées par cooptation dirige la commune et promulgue de véritables « délibérations » concernant la vie quotidienne, en matière d’hygiène, d’aide aux indigents, de règlementation des activités agricoles et de rapports avec les autorités civiles et religieuses.

Le degré d’affranchissement se mesurait aux rapports entretenus avec le seigneur. Les consuls brassois s’adressaient à lui debout et tête nue. Ceux de Seillons, village voisin, devaient se mettre à genou et les mains jointes.

 

Un grand voyageur brassois : Théophile Minuti.

Un moine « missionnaire » natif de Bras (1592-1662), ami du savant aixois Peyresq, acquit une grande notoriété en raison de ses voyages en Orient. Il en rapporta un pentateuque écrit en caractères samaritains, hébreux, arabes et syriaques, ainsi que deux nouveaux testaments. En 1630, il rapporta des manuscrits coptes, deux momies, des médailles et même des oignons de tubéreuses. Il fut enterré à l’intérieur de l’église de Bras où une chapelle latérale (aujourd’hui disparue) lui était consacrée.

 

L’homme « le plus fort de la Provence ».

Dans la longue lignée des seigneurs de Bras, il convient de mentionner plus particulièrement la famille des Gerente qui prit une partie très active dans les guerres de religion. Cette turbulente famille laissa à Bras un souvenir reconnaissant en raison des nombreux privilèges et exemptions accordés à la commune : droit de chasse et de pêche, de foulage du grain, concession d’un four à cuire le pain.

Le mariage de Madeleine de Gerente avec le seigneur de Bras d’Asse (près de Digne) Sextius d’Escalis unit les deux localités homonymes.

Ce seigneur fut plaisamment appelé « l’homme le plus fort de la Provence » : « Perqué n’avié lei dous bras » (parce qu’il avait les deux Bras). Il se signala par de grandes qualités d’administrateur en tant  que premier consul d’Aix et premier viguier de Marseille. Il mourut victime de son dévouement en 1650 au cours de la terrible épidémie de peste.

 

 

Maison d hôtes en Provence Verte

 

De la renaissance à la révolution.

Le pavillon seigneurial fut occupé presque constamment par les familles héritières de la seigneurie de Bras. Les Puget-Barbentane s’y établirent jusqu’en 1763. Une allée d’arbres qui, depuis le pont, conduisait au pavillon donna son nom au site. Les derniers vestiges de cette construction assez imposante disparurent lors de la réalisation de la route départementale D35.

La présence constante de la famille seigneuriale à Bras eut pour résultat d’altérer  progressivement les rapports, jusque-là confiants, entre suzerains et vassaux. Les habitants du village (notamment la petite bourgeoisie) supportaient mal certaines contraintes. Les responsables de la communauté, non sans habileté, jouaient à profiter des antagonismes entre les potentats de l’église et la seigneurie.

Chaque héritage était l’objet de procès et de litiges contre les fiefs laïques et religieux, y compris contre le bailli représentant l’ordre de Malte.

Des difficultés financières et familiales déterminèrent la famille Puget-Barbentane à aliéner la majeure partie de ses possessions à Bras. Elle vendit la seigneurie à un marseillais récemment anobli : Gaspard de Priou. Celui-ci s’installa dans une maison seigneuriale de village qu’il fit agrandir, au pied des remparts. Il s’agit de la maison appelée « Le Château » qui fut occupée plus tard par la première école puis la mairie et la poste.

Mr Priou se défit en 1779 de la seigneurie, en butte à de nombreux procès. Un autre « Marseillais » Joachim Surian, lui aussi anobli, l’acheta pour la somme globale de 400 000 livres.

Avant son départ pour Paris, Mr Priou se fit déclarer « seigneur de la Cadette » en rapport avec des terres incultes au bord de l’Argens.

 

La période révolutionnaire.

La révolution de 1789 ne rencontra pas d’opposition dans cette région de Provence. La commune accueillit avec enthousiasme la réunion des états généraux, établit un impressionnant cahier de doléances, s’exalta à la nuit du 4 août (abolition de tous les privilèges). Le conseil municipal vota une « adresse solennelle » à l’Assemblée Nationale.

Un important travail a pu être mené par la commune pour appliquer l’avalanche de décrets et de circulaires en provenance de Paris. Les remous politiques « parisiens » n’auront, par contre, aucune incidence dramatique sur le village.

Les premières conquêtes de la République sont adoptées avec d’autant plus d’orgueil par les Brassois qu’elles renforcent des « acquis » obtenus dans le passé (droit de chasse et de pêche en particulier).

Cet attachement à la République restera vivace pendant les décennies à venir comme nous le verrons par la suite. L’épopée « napoléonienne » par contre laissera un goût amer de rejet.

 

 

Provence

 

Un patriote brassois au grand cœur : Général Jacques-Philippe Bonnaud.

Né à Bras le 11 septembre 1757, il mourut à Bonn après avoir été grièvement blessé à la bataille de Giessen, le 16 septembre 1797.

Chirurgien de formation, il s’engagea comme dragon dans l’armée du Roi en 1776. Au moment de la Révolution dont il embrassa la cause avec chaleur, il gagna  très vite ses galons d’officier et fut nommé général en 1794 (dans l’armée du Nord).

Ses qualités d’intelligence et de courage au combat seront soulignées par tous ses supérieurs, Pichegru, Hoche, Jourdan… avec lesquels il participa aux différentes campagnes à Roubaix-Tourcoing, en Hollande, en Vendée ou encore en Bavière.

Il ne manquait pas non plus de cœur et de générosité. Voici se qu’il écrit dans son rapport après la bataille de Roubaix : « L’ennemi a demandé à se rendre; quoique dans les règles de la guerre, il eut mérité de passer au fil de l’épée parce qu’il avait pris l’assaut (autrement dit : il avait attaqué le premier)… j’ai cru devoir lui faire grâce, pour apprendre et montrer à toutes les nations que les républicains français ne sont à craindre que dans le combat. »

Une rue de Roubaix porte son nom. Il figure également sur les tables de bronze du musée de Versailles et sur l’Arc de triomphe à Paris.

 

Au XIXème siècle : Bras à son apogée.

Le premier recensement officiel date de 1801 : Bras aurait compté 1935 habitants. À la « Restauration », le chiffre aurait considérablement baissé : 1300 et en 1836 :1537 habitants. À la fin de ce siècle, il comptait encore près de 1200 habitants.

Le village vie en « autarcie » relative. Plus de 50 commerces et artisans y prospèrent. La plupart de leurs propriétaires sont aussi agriculteurs. Les terres des plaines et des coteaux sont exploitées au maximum : céréales, vignes et oliviers principalement. L’élevage des bovins et surtout des ovins occupe de nombreux bergers. On dénombre jusqu’à 16 troupeaux qui passent l’hiver au village.

Il y a à Bras plusieurs cordonniers, bourreliers, forgerons… des tailleurs, des charrons, de tonneliers… des commerces d’alimentation dans chaque quartier… des auberges, des hôtels et signe réel d’importance de la localité : un notaire !

Les bouleversements « politiques » de la France au cours de ce siècle ne donneront pas lieu à des affrontements notables au niveau local.

 

Douze « déportés » brassois au bagne de Toulon.

Le 24 février 1848 la IIème République est proclamée, après le renversement de la monarchie dite de « Juillet » du Roi Louis-Philippe. Cette République sera de courte durée puisqu’en décembre 1851, Louis Napoléon se proclame empereur des Français. Une résistance républicaine s’oppose à ce coup de force, notamment dans les départements ruraux du Sud de la France (Ardèche, Isère, Basses Alpes et Var). Des milices républicaines se constituent dans de nombreux villages du Haut-Var. Elles affronterons courageusement les autorités (gendarmes et armée) en vain. La répression sera sévère. Les « insurgés » seront « bannis » par milliers dans les bagnes de Toulon, Cayenne et Nouvelle-Calédonie.

Douze Brassois, tous agriculteurs, seront déportés au bagne de Toulon. Parmi eux, une certain Flaoysc était un dirigeant des milices du Haut-Var au côté du célèbre Martin Bidoure, le Barjolais qui sera fusillé dans la cour de l’hôpital de Draguignan (auparavant il avait survécu au premier peloton d’exécution). Ils seront tous réhabilités quelques années plus tard.

 

Une célébrité scientifique du village Zéphirin Gerbe

Ce natif de Bras (21 décembre 1810) fut un ornithologue et zoologiste célèbre au XIXème siècle. Il s’illustra par ses recherches sur les « rongeurs », et en particulier sur un campagnol qui lui a d’ailleurs été dédicacé par l’académie des sciences naturelles. Il a été professeur au Collège de France jusqu’en 1881 et membre de la société zoologique jusqu’en 1885. Il fut maire de Bras entre 1881 et 1884. Sur son acte de décès le 26 juin 1890, curieusement, à la mention « profession » figure simplement « propriétaire » mais il est indiqué qu’il était Chevalier de la légion d’honneur.

 

Une personnalité peu connue : Joseph Bœuf

Né à Bras en 1861, il réhabilita le tambourin provençal. Il fut l’un des premiers à utiliser une machine à toupie pour sculpter ses tambourins.

Contemporain de Frédéric Mistral, il fut un félibre très estimé. Luthier et tambourinaire à Marseille et à Allauch, il est l’auteur de plusieurs musiques provençales.

Il mourut à Allauch en 1927.

 

La période contemporaine à Bras au cœur de la Provence Verte.

Pour une grande part, cette période resurgit au travers des témoignages des anciens du village, « mémoires vivantes ». Il convient néanmoins d’évoquer quelques faits marquants : la création des deux coopératives vinicoles (1909 et 1923), la construction d’un groupe scolaire en 1923, la saignée terrible de la première guerre mondiale (44 noms inscrits sur le monument aux morts).

Un évènement électoral fit grand bruit à l’époque. Pour la première fois un candidat aux élections législatives de 1902, Marie Aubert, membre du Félibre, notaire et maire de Bras, présente une affiche électorale « galéjarello » avec profession de foi en provençal.

Les rues du village évoquant souvent sa vie économique, sociale et historique ont été progressivement débaptisées par les municipalités « républicaines » des années 30 à 40 et portent maintenant des noms de personnalités marquantes de la IIIème république.

La rue du Quartier Bas a connu plusieurs noms successifs notamment : rue de la Croix en raison de la croix implantée à l’entrée du village et qui se déplaçait chaque fois que le village grandissait, puis Grand’Rue jusqu’à la Libération.

Au lendemain de la deuxième guerre mondiale, le nom d’un héros de la résistance de Bras, Henri Fabre, lui a été donné.

Deux importants maquis étaient implantés dans la région : sur les monts Auréliens et les Bessillons (maquis FTP, Francs Tireurs et Partisans). Plusieurs jeunes brassois participèrent au maquis des monts Auréliens, sous l’égide de l’AS (Armée Secrète), dont un des responsables était Monsieur Claude Jalabert, Directeur de l’école de Bras. Ils prirent une part active aux combats de la Libération en août 1944, notamment à Saint-Maximin.

 

 

Bras en provence

Bras aujourd’hui

Proche du parc naturel régional du Verdon, le village et ses environs est un petit paradis pour les amoureux de la nature et les randonneurs. A 400 m d’altitude, c’est un lieu idéal pour se détendre dans le grand air. De nombreux sentiers vous amènent à la forêt environnante, à des prairies, petits étangs, rivières et ruisseaux. Environ 300 jours ensoleillés par an, des nuits agréablement fraîches pour un bon sommeil, de magnifiques paysages préservés, un village chargé d’histoire et l’art de vivre méditerranéen – tout cela et beaucoup plus vous attend ici…

La commune de Bras compte actuellement environ 2800 habitants. Patelin tranquille, son offre commerciale ne peut évidemment pas rivaliser avec celle d’une ville. Néanmoins, vous y trouverez boulangerie, boucherie, superette, restaurant, café-bar et pizza à emporter. Il y a aussi la boutique à vin du Cellier des Templiers, une pharmacie et un kiosque à tabac et journaux, sans oublier le petit marché hebdomadaire et la vente directe de produits du terroir chez les exploitants du village.

 

Visites et curiosités

  • L’Eglise Notre-Dame des Agrenas XVIIIème : joli porche, tableaux et Vierge ancienne provenant de l’église des Pénitents tombée en ruine.
  • La Chapelle des Templiers (Notre Dame de Bethléem). La chapelle, récemment rénovée, est bâtie vers 1225 par l’ordre des Templiers sur le site de leur commanderie. Le quartier est nommé quartier de l’Hôpital en souvenir de l’ordre des frères hospitaliers à qui fût confié le patrimoine des Templiers après leur persécution et dissolution en 1312.
  • Les ruines du vieux village et du castrum sur la colline Saint Pierre : de cette ancienne bourgade fortifiée il ne reste aujourd’hui que la chapelle. La vue panoramique embrasse la vallée du Cauron, le village et le massif de la Sainte Baume.
  • La chapelle Saint-Etienne, dédiée au Saint Patron du village, perchée sur une colline à 1 km au sud-ouest. Ancien lieu de pèlerinage, cette chapelle revit chaque premier dimanche d’août, au moment de la fête du village : une procession et bravade traditionnelles mobilisent alors les Brassois en tenue provençale dès le matin. La messe en plein air est suivie d’un déjeuner sur l’herbe.
  • La Chapelle Notre-Dame de l’Espérance, à la sortie sud-est du village : façade classique, clocheton orné, Chapelle Saint-Achillée à l’ouest.
  • La colline Saint Jean : Une belle vue du village dans ses collines.
  • Le pigeonnier et le lavoir au pied du village : ce grand pigeonnier est le dernier témoin d’un pavillon seigneurial qui existait en bordure de rivière; les pigeons étaient une viande prisée. Le lavoir, entièrement rénové en 2018, se trouve au niveau de la rivière, un peu en amont, et fonctionnait jusqu’aux années soixante.
  • La Cascade du « Tombereau » à 3 km sur la route de Brue-Auriac. L’Argens saute de 10 m avant de rejoindre le Cauron. Une clairière voisine est propice aux pique-niques. Le village s’y retrouve chaque année pour la fête du Tombereau.
  • Le Pont de San Sumian : ce pont romain franchit une gorge taillée par l’Argens et ses multiples cascades.
  • De nombreuses balades ou randonnées dont 5 sentiers et circuits balisés ainsi que le GR 99 (reliant Toulon aux gorges du Verdon) qui traverse la commune du nord au sud. Par ailleurs, Bras est aussi une étape sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle (Voie Aurélienne de Menton à Arles, GR 653 A).

 

 

chambre d hôtes de Provence